Concert de Sonates pour violon et piano
12 décembre 2009 à 17h00Bach - Journeau - Lekeu par Véronique Daverio
Eglise Réformée du Luxembourg
58 rue madame. 75006 Paris.
M° Rennes- ND des Champs.
Parking St Sulpice
(Entrée libre)
Ex-Violon solo de l'Orchestre Philarmonique de Mexico et membre de la fondation H.Szering, Véronique Daverio a donné de nombreux concerts en Amérique Latine, aux USA, au Japon et en Europe (Allemagne, Espagne, Hongrie, Italie) et collaboré avec de prestigieux artistes tels que I. Stern, I. Perlman, Yoyo Ma, P. Domingo...Invitée par l'ONU, elle a joué au Lincoln Center de New-York pour le 50e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme: "Les Droits de l'Homme célébrés en Musique par un brillant récital de la violoniste V. Daverio, artiste de grand talent qui a suscité l'admiration et l'enthousiasme d'un public international" ("New-York - France Amérique "). Elle s'est produite avec les pianistes France Clidat et et Yuri Boukoff. Décorée des Arts, Sciences et et Lettres de la Ville de Paris et titulaire du CA de Professeur de Violon, elle est invitée régulièrement à des jurys et Master classes, tout en poursuivant sa carrière de concertiste en France et à l'étranger.
Fidèle à l'oeuvre de Maurice Journeau, elle a créé sa Ballade pour violon et piano en 2006 et inscrit Les Nuits Basques à son répertoire. S'y ajoute désormais la Deuxième Sonate pour Violon, oeuvre à laquelle le compositeur attachait une grande importance.
"Ce concert du 12 décembre 2009 donne l'occasion d'entendre par l'excellente violoniste Véronique Daverio la première des six sonates de J-S Bach pour violon et clavier: la Sonate n°1 en si mineur (BWV 1014). Puis la Deuxième Sonate pour Violon op 24 (c.1939) de Maurice Journeau, sonate qui fut donnée à son Centenaire à Biarritz, sa ville natale. Enfin, c'est toujours avec un peu d'émotion et de regret qu'on écoutera la Sonate pour violon et piano écrite en 1892 par le jeune Belge Guillaume Lekeu, mort prématurément du typhus deux ans après, en 1894, à l'âge de 24 ans; un compositeur plein de promesses qui fut trop tôt enlevé comme le fut aussi, un peu plus tard, la compositrice Lili Boulanger à l'âge de 25 ans, soeur de la pédagogue Nadia Boulanger et sa cadette de six ans.
Maurice Journeau a écrit plusieurs oeuvres pour violon et piano, s'intéressant aussi à l'alliance rare du violon et de l'orgue. Il nous laisse ainsi deux sonates.
La première sonate est une oeuvre de jeunesse écrite à Biarritz en 1923: la Sonate pour piano et violon op 6. Elle comporte trois mouvements: "Vif", "Très lent" et "Vif". Ecrite au sortir de ses études à l'Ecole Normale de Musique de Paris, elle est dédiée à son professeur de composition Max d'Ollone.
La seconde sonate ouvre la période parisienne. Elle fut en effet écrite en 1939. Très achevée, la Deuxième Sonate pour violon op 24, appellation toujours employée par le compositeur, met l'accent dès son titre sur le rôle du violon par rapport à la sonate de jeunesse op 6. Ce titre est parfois précisé par l'auteur, selon les manuscrits, en 2e Sonate pour violon en do dièse mineur op 24. Et même en 2e Sonate pour violon et piano (ce qui enlève toute équivoque quant à un violon seul). Elle comporte trois mouvements: "Modéré", "Lent", "Vif et énergique". Cette sonate de la maturité fut dédiée par Maurice Journeau, à la fin de sa vie à Versailles, à son épouse décédée avant lui, dernière offrande musicale à celle avec laquelle il connut 71 ans de mariage très heureux et à qui il dédia auparavant la Berceuse pour violon et piano, la Troisième Sonatine pour piano et le Deuxième Nocturne pour piano. Historiquement, cette deuxième sonate fut créée seulement après la guerre, en 1947, par le violoniste Dany Brunschwig, accompagné par la pianiste Suzanne Desmarquest, condisciple du compositeur à l'Ecole Normale de Musique de Paris dans les années vingt. Cette sonate fut ensuite radiodiffusée en 1948 avec la violoniste Francine Sorbet et la pianiste Suzanne Desmarquest, sur Radio-Inter dans le cadre de "la Tribune des Compositeurs". Elle figure à ce titre dans les archives de l'INA et a ainsi fait l'objet d'une rediffusion sur France-Musique en 2007" (Commentaire de Ch.Virlet-Journeau)
Lieu
58, rue Madame
75006 Paris